Après avoir fait l’essai des françaises du trio, la rédaction s’est penchée sur la japonaise du lot, la Toyota Aygo.
Uniquement proposée avec le petit 1.0 maison, ne risque-t-elle pas de connaître une diffusion plus réduite ?
Un look Manga, personnalisable à souhait
Par rapport à la classique Peugeot 108 et l’enjôleuse Citroën C1, le style de la Toyota Aygo apparaît comme le plus jeune des trois grâce à un design particulièrement inédit qui va à l’encontre du caractère assez traditionnel de Toyota.
Le minois en X de sa face avant intrigue, mais il lui donne un vent de fraîcheur bien sympathique.
A l’arrière, les feux encadrant le hayon s’inspirent de la Fiat Punto d’il y a dix ans. Le diffuseur reprend la couleur du X de la calandre.
Signalons qu’il est aussi possible de changer les différentes pièces d’habillage de la carrosserie et ce, même après des années d’utilisation, à l’extérieur (calandre en X, diffuseur de bouclier arrière, habillage des ailes avant) comme à l’intérieur (tableau de bord, console centrale, ouïes de ventilation, pommeau et entourage du levier de vitesses).
Bref, ce design fait sourire et apporte un peu de peps. Toyota ne s’en n’est pas privé en lançant cette publicité façon Manga où une héroïne et son Aygo viennent au secours d’une ville attaquée par Godzilla !
Les spécialistes de Toyota reconnaîtront certainement les silhouettes des voitures qui défilent…
En finition haut de gamme x-wave, l’Aygo dispose d’un grand toit décapotable en toile et des jantes alliage argentées de 15 pouces.
Dans l’habitacle, on retrouve quasi à l’identique l’intérieur découvert dans la Citroën C1 et la Peugeot 108, à savoir une large planche de bord antireflet encadrée par les minces montants du pare-brise.
Éclairé en permanence en orange, le tableau de bord dispose d’un cadran rond présentant en son centre un écran multifonction bien lisible. Derrière le volant, un levier situé vers 5 h permet d’enclencher le limiteur de vitesse.
Au milieu, le système multimédia commun à ses deux cousines françaises est appelé ici « x-touch » et propose grâce à son écran tactile de 7″ un contrôle des nombreux dispositifs embarqués.
Par la technologie MirrorLink, le smartphone pourra être relié à la voiture… espérons que cette source intarissable de distractions ne détournera pas trop le conducteur de la route !
En passant à 168 dm³, la capacité du coffre gagne 29 dm³ par rapport à sa devancière… pas de quoi fouetter un chat !
En rabattant les dossiers des sièges arrière, celle-ci avoisine, comme ses sœurs gauloises, un volume de près de 800 dm³.
Pour le reste de la description nous renvoyons le lecteur à l’article relatif aux Citroën C1 et Peugeot 108.
Sur route
Contrairement aux françaises, l’Aygo n’est propulsé qu’avec le petit trois cylindres 1.0 VVT-i d’origine Daihatsu. Développant 69 ch. à 6000 rpm, ce vaillant petit moteur dispose d’un couple maximum de 95 Nm au régime élevé de 4300 rpm.
Toujours prompt à répondre, il montre un tempérament rageur suite à une pédale d’accélération très sensible. Amusant au début, cela peut quand même lasser à la longue…
Une version automatique appelée « Multimode » existe également, mais elle est dépourvue du Start & Stop qui est de série en boîte manuelle.
Destiné pour la ville, il s’acquitte honnêtement de sa tâche : sa bonne nervosité permet à l’Aygo de s’incruster facilement dans la circulation. Moins vibrant que le 1.2 VTi de PSA, il est aussi moins prodigue en décibels.
En ce qui concerne sa consommation en zone urbaine, une moyenne d’environ 6 litres aux cent peut être considérée comme raisonnable.
Sur route ouverte et pour peu que le relief ne soit pas trop exigeant, il est possible de descendre sous les 5 litres. Evidemment, son faible couple haut perché oblige de rétrograder fréquemment d’autant plus que les deux derniers rapports sont particulièrement longs.
En ce qui concerne la tenue de route, elle est semblable à ce que la rédaction avait relevé à bord des C1 et 108. Comme ses deux sœurs européennes, sa suspension reste dure mais n’est jamais désagréable et procure une tenue de route que l’on peut considérer comme amusante et nettement plus rigoureuse que sa devancière.
Notons que les versions hautes disposent d’une aide au parking et que le frein à main est secondé par une assistance au démarrage en côte efficace.
Spécifications techniques
Prestations | ||
Vitesse maximum | 160 km/h | |
Suspension | ||
Voie avant | 1430 mm | |
Voie arrière | 1420 mm | |
Transmission | ||
Nombre de vitesses | 5 | |
Capacité de charge | ||
volume coffre | 168 litres | |
Nombre de sièges | 4 places | |
Spécifications du moteur | ||
Nombre de cylindres | 3 cylindres | |
Système d’injection | EFI | |
Ratio de compression | 11.5:1 | |
Puissance maximale (kW@tr min) | 51/6000 kW@rpm | |
Cylindrée réelle | 998 cm³ | |
Puissance |
69 ch | |
Max couple | 95/-4300 Nm@rpm | |
Dimensions & Poids | ||
Longueur | 3455 mm | |
Largeur | 1615 mm | |
Hauteur | 1460 mm | |
Empattement | 2340 mm | |
Voie avant | 1430 mm | |
Voie arrière | 1420 mm | |
Capacité réservoir | 35 l | |
Emissions -Consommation – Son | ||
Consommation cycle combiné | 4,1 l/100 km | |
Consommation cycle combiné | 4,1 l/100 km | |
Consommation cycle urbain | 5,0 l/100 km | |
Consommation cycle extra urbain | 3,6 l/100 km | |
CO2 | 95 g/km | |
Niveau sonore stationnaire | 76 dB(A) | |
Niveau sonore dépassant | 70 dB(A) |
Conclusions
Avec son moteur 1.0 VVT-i, l’Aygo n’a pas la prétention de ses sœurs françaises quand celles-ci sont propulsées par le vibrant 1.2 VTi de 82 ch. d’origine PSA.
Mais dans son élément, c’est à dire la ville, elle reste homogène. Cette cohérence justifie à elle seule l’option choisie par Toyota, à savoir un véhicule destiné prioritairement à la ville.
Plus chère que ses sœurs françaises équipée du même moteur, (l’Aygo débute à plus de 11.000 EUR en version cinq portes), l’Aygo se rattrape par une assistance Eurocare, qui offre une assistance gratuite 24/24 pendant 5 ans en Belgique et dans plus de 30 pays d’Europe. Celle-ci couvre le conducteur, les passagers, le véhicule, mais aussi l’éventuelle remorque ou caravane (!)