Incontournable dans le segment B, la Corsa améliore le rendement de sa version ecoFLEX en proposant 95 ch. et le Start/_Stop.
Le résultat ? 94 g d’émission de CO2 au kilomètre avec une consommation de 3,5 L de gazole aux 100 km…
Mais dans les conditions de trafic réels est-ce vraiment réalisable ?
Une silhouette redessinée
Depuis notre dernier essai, force est de constater que la Corsa a rajeuni : sa partie avant est plus expressive grâce à ses grands phares surmontés de veilleuses de jour en forme de chevron qui reprennent ainsi le design des Opel actuelles.
Cette modification lui donne aussi un air plus courtaud.
Sous le sigle du « Blitz » campé au centre d’un large jonc chromé, on découvre à présent une calandre offrant une structure à maille.
L’habitabilité est suffisante pour quatre adultes… normalement constitués.
A l’intérieur, notre Corsa en finition « Cosmo » proposait un tableau de bord complet mais garni d’un étrange revêtement gris « béton » (appelé « Anthracite ») … à défaut d’être joli, ce n’est certainement pas salissant !
Notons qu’en finition « Enjoy », deux autres couleurs plus jeunes sont proposées en harmonie avec la sellerie (Steel Blue et Tobaso Orange). En outre, notons que les joncs anodisés entourant les bouches d’aération latérales se reflètent dans les rétroviseurs extérieurs.
Complète, elle se permet de reprendre des équipements que l’on ne retrouve que très rarement sur ce segment comme par exemple un système de navigation « Touch & Connect » à écran tactile de 5″ placé un peu trop bas sur la console centrale, la connectivité Bluetooth compatible iPhone.
En plus de l’habituelle prise AUX, la Corsa propose une connexion USB.
En son centre, un écran lisible par tous les passagers permet de contrôler les exploits du conducteur en terme d’économie de carburant.
L’équipement spécifique de la Corsa ecoFLEX dispose d’un système Start/Stop qui est rapidement opérationnel. Il permet en ville des économies substantielles de carburant. Non seulement son action n’interrompt pas le chauffage, mais l’assistance de la direction et des freins n’est pas coupée.
Quand celui-ci entre en fonction, l’aiguille du compte-tours ne retombe pas à zéro mais indique un repère distinct appelé… Start/Stop (!).
Notons aussi que notre exemplaire possédait un double plancher de chargement ; ce qui permet de bénéficier d’un plancher plat quand le dossier des sièges arrière est rabattu.
Pour ce qui est des autres particularités de la Corsa, nous vous référons à notre essai publié en 2009 dans ces colonnes.
Sur la route
Le moteur nouveau 1.3 CDTI de la Corsa ecoFLEX 70 kW/95 ch. est monté avec un turbocompresseur à géométrie variable. Son couple de 190 Nm est disponible entre 1750 et 3250 rpm.
Il possède un filtre à particules et dispose d’un système de gestion de combustion informée utilisant des capteurs de pression disposés dans chaque bougie de préchauffage pour mesurer en continu la qualité de la combustion à l’intérieur du cylindre. Le système de gestion moteur utilise ces mesures pour optimiser les performances et la consommation.
Équipée de toute cette technologie la Corsa ecoFLEX cinq portes est sensée ne consommer que 3,6 L/100 km en cycle mixte et n’émettre que 95 g de CO2 au kilomètre (3,5 L/100 km et des émissions de 94 g/km de CO2 pour la version trois portes).
Naturellement, comme tous les véhicules à vocation « éco » le système Start/Stop permet surtout d’économiser du carburant en ville… mais dans certaines conditions de circulation, il faut avouer que ce système devient gênant et doit être débranché.
Pour avoir réaliser près de 700 km à son bord, il faut admettre que toutes ces améliorations ont porté leurs fruits : sans user d’artifices pour moins consommer et en suivant le flot normal de la circulation, nous avons atteint une consommation moyenne de 4,2 L aux cent kilomètres soit 0,3 L de moins que notre précédent essai…
L’autonomie « théorique » serait donc d’environ 900 km (Contrairement aux autres versions de la Corsa, le réservoir de la version ecoFLEX ne contient que 40 litres au lieu de 45 litres)
Spécifications techniques
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En conclusion, les modifications apportées au moteur ont abouti à une diminution de la consommation sans pour autant déprécier la conduite : que du contraire !
Ce 1.3 CDTI autorise des moyennes en accord avec la législation et votre portefeuille et de plus, ses reprises nécessitent moins de rétrogradages qu’auparavant, ce qui améliore d’autant l’agrément de conduite.