La firme Gumpert réalise des « supercars » exceptionnels, qu’elle propose à des prix extrêmement élevés. La crise a durement frappé la petite entreprise d’Altenburg, qui, le 16 octobre dernier, s’est vu obligée d’introduire une demande en concordat judiciaire.
Malgré l’incertitude qui pèse sur l’avenir de la firme, quelques jours à peine après la demande de concordat, une nouvelle auto a été vendue. Le réseau de vente a été réactivé, et Roland Gumpert et le curateur, Görge Scheid, ont bon espoir de sauver la firme et les 25 emplois qu’elle procure.
Selon Roland Gumpert, 4 ou 5 nouvelles ventes devraient se concrétiser au cours du trimestre prochain. Ne perdons pas de vue que pour cette niche de produits, 4 ou 5 exemplaires représentent tout de même une bonne partie de marché.
Entre-temps, les négociations avec des investisseurs possibles se poursuivent. Il y a 10 ans Roland Gumpert, précédemment au travail chez Audi, créait sa propre entreprise pour produire et commercialiser une supercar extravagante : l’Apollo.
Rappelons que 2 autres petits constructeurs de voitures exclusives, mais d’une pointure tout de même inférieur à l’Apollo, sont également en difficulté : Melkus (Dresden) et Artega (Paderborn).